Hâbleur et sûr de lui, George Simion, le chef de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR, extrême droite), aborde en toute confiance le second tour de l’élection présidentielle en Roumanie, prévu dimanche 18 mai, dont il apparaît comme le favori. A 38 ans, ce tribun nationaliste, inconditionnel de Donald Trump, rêve de former une alliance souverainiste au sein de l’Union européenne (UE), notamment avec son autre modèle politique, l’Italienne Giorgia Meloni, à qui il a rendu visite à Rome, mercredi 14 mai.
« Nous avons des amis, nous avons des alliés, mais le plus important est que nous avons Dieu ! », dit le message qu’il a ensuite posté sur Facebook pour illustrer la photo prise aux côtés de Giorgia Meloni. La veille, il était en Pologne pour apporter son soutien au candidat du parti national-conservateur Droit et justice (PiS) à la présidence de la République, Karol Nawrocki, dont il a partagé le meeting de campagne dans la ville de Zabrze. Dimanche aura lieu le premier tour de la présidentielle en Pologne en même temps que le second tour en Roumanie. « Ensemble, nous nous opposerons à l’immigration illégale, aux sentiments antiaméricains en Europe ! », a insisté M. Simion en arpentant la scène, vêtu de sa sempiternelle chemise blanche. « Vous êtes nos frères ! », a-t-il ajouté face à un public enthousiaste.
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