« Sous le parapluie français », titrait en une, le 30 mars, le quotidien libéral Gazeta Wyborcza, l’un des plus influents en Pologne. Le journal faisait écho au traité en cours de négociation entre Paris et Varsovie, dont la signature est prévue d’ici à fin juin. « Le nouveau traité entre la Pologne et la France, la seule puissance nucléaire de l’Union européenne, doit comporter des garanties de sécurité. L’annonce d’une aide militaire française en cas d’attaque contre un allié est sans équivoque », écrivait Gazeta Wyborcza.
Le document, baptisé « traité de Nancy », est présenté par la diplomatie française comme un traité « premium », à l’image de ceux que la France a signés avec l’Allemagne (traité d’Aix-la Chapelle, 2019), l’Italie (traité du Quirinal, 2021) ou l’Espagne (traité de Barcelone, 2023). C’est la première fois que Paris se décide à signer un tel document avec un pays non frontalier.
Dans ces traités, le « caractère indissociable des intérêts de sécurité » entre les signataires, ainsi que l’assistance mutuelle en cas d’agression armée « par tous les moyens dont ils disposent », pour reprendre les expressions qui figurent dans celui d’Aix-la-Chapelle, sont particulièrement mis en avant.
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