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Soutien de premier plan de l’Ukraine depuis l’invasion de ce pays par la Russie, le 24 février 2022, la Pologne n’a pas su profiter de sa présidence du Conseil de l’Union européenne (UE) qui s’est achevée le 30 juin pour rapprocher Kiev de Bruxelles. En décembre 2024, le premier ministre polonais, Donald Tusk, espérait ouvrir au moins un chapitre des négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et affirmait : « Si ça ne dépendait que de la Pologne, le processus durerait un seul jour. » Il n’en a rien été. Ces étapes, indispensables à l’adhésion, nécessitent une décision à l’unanimité des Etats membres, or la Hongrie ne cache pas son opposition au projet. La perspective s’est compliquée encore davantage avec l’élection en Pologne d’un président très ambivalent sur le sujet.

Victorieux le 1er juin avec 50,89 % des voix, le nationaliste Karol Nawrocki, soutenu par le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), s’est engagé pendant la campagne à s’opposer à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE. Une semaine après le scrutin, dans son premier entretien à un média étranger, en l’occurrence le journal Mandiner, proche du Fidesz, le parti du premier ministre hongrois, Viktor Orban, il a affirmé que « la Pologne et la Hongrie doivent défendre leurs intérêts vis-à-vis de l’Ukraine ». Le 30 juin, il a nuancé son propos en considérant que l’Ukraine devait remplir les attentes et les normes européennes avant de prétendre à une adhésion, ce qui est l’objectif des négociations d’adhésion, qui prennent généralement des années.

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