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Le premier ministre néo-zélandais a proposé, mardi 6 mai, d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans, quelques mois après l’adoption en Australie de restrictions similaires, parmi les plus strictes dans le monde.

La proposition de loi soutenue par le premier ministre, Christopher Luxon (centre droit), qui doit être soumis à ses partenaires de la coalition au pouvoir, obligerait les plateformes telles que X, TikTok, Facebook et Instagram à prendre des mesures pour empêcher les moins de 16 ans d’y accéder.

Elle prévoit des amendes jusqu’à environ un million d’euros pour ces plateformes en cas de non-respect de cette obligation.

Le texte s’inspire de la législation adoptée par le Parlement australien en novembre, pays qui est à la pointe de la régulation des réseaux sociaux pour protéger les enfants. Cette loi australienne, qui doit s’appliquer d’ici à la fin de l’année, a été condamnée par les géants des réseaux sociaux qui ont pointé le risque qu’elle ne renvoie les enfants et jeunes adolescents vers des plateformes alternatives dangereuses.

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Assurer « la sécurité de nos enfants »

« Il s’agit de protéger nos enfants. Il s’agit de s’assurer que les entreprises de réseaux sociaux jouent leur rôle en assurant la sécurité de nos enfants », a estimé M. Luxon. « Les parents nous disent constamment qu’ils sont très inquiets de l’impact des réseaux sociaux sur leurs enfants », a-t-il poursuivi. « Et ils nous disent qu’ils ont vraiment du mal à gérer l’accès aux réseaux sociaux. »

« En tant que mère de quatre enfants, je suis convaincue que les familles et les parents devraient être mieux soutenus lorsqu’il s’agit de surveiller l’exposition en ligne de leurs enfants », a déclaré la députée Catherine Wedd, à l’origine du texte.

M. Luxon n’a pas précisé quand cette proposition de loi serait présentée au Parlement néo-zélandais. Le texte a été rédigé par sa formation politique, le Parti national de Nouvelle-Zélande. Pour être adopté, il devra bénéficier du soutien des deux autres partis de la coalition gouvernementale au pouvoir.

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Le Monde avec AFP

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