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A sept mois des prochaines élections législatives, prévues le 8 septembre, la coalition au pouvoir depuis 2021 à Oslo, composée des travaillistes et des centristes, sous la direction du premier ministre, Jonas Gahr Store, a implosé jeudi 30 janvier. Refusant l’application de plusieurs directives européennes sur l’énergie, censées renforcer l’intégration de la Norvège au marché européen, le Senterpartiet (Parti du centre) a décidé de quitter le gouvernement.

Ces derniers jours, les positions des deux partenaires de la coalition étaient devenues irréconciliables. Pressés par Bruxelles, qui exigeait l’adoption des directives avant mai, les travaillistes ont tenté de convaincre leurs alliés du bien-fondé d’un rapprochement avec l’Union européenne (UE), dans un contexte de potentielle guerre commerciale avec les Etats-Unis. Selon Jonas Gahr Store, le moment était mal venu pour le pays de 5,5 millions d’habitants de battre froid à Bruxelles.

De leur côté, les centristes plaidaient pour un report des discussions après les législatives. « Nous ne devons pas donner plus de pouvoir au système européen », n’a eu de cesse de répéter le leader du parti et ministre des finances, Trygve Slagsvold Vedum, jusqu’à jeudi midi et l’annonce du retrait des huit ministres centristes du gouvernement.

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