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Histoires Web mardi, août 26
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Le Parlement lituanien a confirmé, mardi 26 août, la sociale-démocrate Inga Ruginiene comme première ministre, après la démission en juillet de son prédécesseur, Gintautas Paluckas, à la suite d’une enquête sur d’éventuels délits financiers. Cette ancienne dirigeante syndicale occupait le poste de ministre de la Sécurité sociale avant cette nomination.

« Mon plus grand rêve est de me tenir à nouveau devant vous à la fin de mon mandat et de dire que nous avons pu accomplir ensemble un travail très important », a déclaré devant les élus la nouvelle première ministre, qui dispose de quinze jours pour soumettre le programme de son gouvernement au vote du Parlement. Elle a promis de continuer à soutenir l’Ukraine, à réduire les inégalités et à investir dans la défense.

Son gouvernement est soutenu par une coalition qui inclut sa formation, le Parti social-démocrate (LSDP), ainsi que le parti populiste l’Aube sur le Niémen, le groupe parlementaire composé de l’Union des paysans et des Verts lituaniens, l’Action électorale des Polonais de Lituanie, et des députés indépendants. Le groupe a remplacé au sein de la coalition le parti des Démocrates « Au nom de la Lituanie », dirigé par Saulius Skvernelis, qui a déclaré qu’il ne pouvait pas travailler aux côtés des populistes.

Soutien du président

Plusieurs milliers de personnes se sont réunies, mardi, pour protester contre le nouveau gouvernement, les organisateurs déclarant dans un communiqué qu’il inclurait « des politiciens opposés aux sanctions contre la Russie et la Biélorussie ainsi que des idéologues antivaccination ».

Le chef des populistes, le député Remigijus Zemaitaitis, a renoncé en 2023 à son siège au Parlement après avoir été critiqué pour des commentaires antisémites présumés, avant de revenir à l’Assemblée à la tête de son parti après les législatives de 2024. L’un des députés indépendants soutenant la coalition, Ignas Vegele, a quant à lui gagné en notoriété en militant contre les restrictions Covid, puis a terminé troisième à l’élection présidentielle de 2024, où il a promis de lutter contre la « propagande LGBT » s’il était élu. Le député européen Waldemar Tomaszewski, chef du parti Action électorale des Polonais de Lituanie, a été critiqué par le passé pour ses prétendues positions pro-Kremlin, qu’il a niées.

Le président lituanien, Gitanas Nauseda, a apporté son soutien au nouveau gouvernement, mais a déclaré mardi à une radio locale que l’inclusion du parti l’Aube sur le Niémen « était une erreur qu’il était difficile d’éviter ».

Le Monde avec AFP

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