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Sara Cappucci, 39 ans, mère du petit Cesare, 7 ans, se définit comme une « équilibriste ». Elle a repris un doctorat en géographie après une première expérience professionnelle dans le tourisme, tandis que son compagnon, Fabrizio, 37 ans, travaille par roulement à l’aéroport romain de Fiumicino… et elle avoue qu’elle n’y arriverait pas sans l’aide de sa mère. « L’importance des grands-parents dans notre vie de famille est fondamentale, explique-t-elle. Sans eux, l’un d’entre nous aurait moins de temps pour travailler. »

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Comme de nombreux Italiens, Sara Cappucci compte beaucoup sur la génération précédente pour l’éducation des enfants. Dans la Péninsule, les nonni ont en effet un statut particulier, presque sacré. Une loi de 2005 leur a même consacré une fête nationale, le 2 octobre. Ils suppléent bien souvent et plus qu’ailleurs en Europe aux carences des services de la petite enfance, tout en permettant aux familles de s’épargner de lourds frais de garde dans un pays aux salaires structurellement bas.

D’après l’Institut national italien de la statistique, 76 % des grands-parents italiens passent du temps avec leurs petits-enfants au moins une fois par semaine. La grand-mère de Cesare, elle, le voit tous les jours : elle va le chercher à l’école et s’occupe de lui pendant que ses parents sont au travail. En plus de l’aspect pratique, Sara Cappucci se réjouit de voir cette relation quotidienne faciliter la transmission entre générations : « Mon fils demande à ma mère et à mon père des histoires de ma propre enfance, de nos ancêtres. Grâce à eux, il y a une continuité avec le passé. Ils apprennent des choses que nous, ses parents, ne pourrions pas forcément lui faire découvrir. »

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