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Histoires Web mercredi, mars 12
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Rien n’y fait. La guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza, en représailles à l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre 2023 sur le territoire hébreu, n’est pas venue à bout du mouvement islamiste. Cinquante-neuf otages israéliens, dont certains sont morts, sont toujours détenus dans ce territoire. En colère, les familles de ces captifs ne cessent de dénoncer le refus du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, de s’engager dans la deuxième phase du cessez-le-feu et le danger que son attitude fait peser sur la vie de leur proche à Gaza. Et pourtant, la question cruciale de la reprise des combats ou de la prolongation de la trêve commencée le 19 janvier ne fait l’objet d’aucun réel débat entre les partis israéliens. Benyamin Nétanyahou et ses alliés d’extrême droite continuent d’étouffer la scène politique nationale, empêchant l’émergence d’une véritable opposition.

L’une de ses principales figures, l’ex-général Benny Gantz, à la tête du Parti de l’unité nationale (droite), qui avait rejoint le cabinet de guerre israélien après le 7-Octobre, avant d’en démissionner avec fracas huit mois plus tard, n’a pas hésité à donner, le 17 février, sur la chaîne 13, carte blanche à Benyamin Nétanyahou pour obtenir la libération des otages. Dans la foulée, le 22 février, cet ancien chef d’état-major publiait pour la première fois avec trois autres personnalités du camp anti-Nétanyahou – Yaïr Lapid (centre), Yaïr Golan (gauche sioniste) et Avigdor Lieberman (droite radicale) – un communiqué commun assurant le premier ministre de leur « soutien total » dans les opérations pour le retour des otages.

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