La Bourse de Tel-Aviv a atteint mardi 30 septembre un nouveau sommet. L’indice principal affiche une hausse de 33 % depuis douze mois, avec une accélération des gains au moment de la guerre dite des « douze jours » contre l’Iran, en juin, puis ces derniers jours avec l’annonce d’un plan de paix porté par Donald Trump, le président américain, présenté lundi à Washington. La valeur de l’indice TA-35, qui comprend les trente-cinq principales capitalisations boursières du pays, a presque été multipliée par deux depuis le 7 octobre 2023, date de l’attaque du Hamas et du début de la guerre. « Nous constatons que le sentiment positif se poursuit après les hausses de dimanche, dans l’attente d’un plan visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à ramener tous les otages », a commenté, mardi, Ronen Menahem, économiste en chef des marchés de la banque Mizrahi Tefahot, dans les colonnes du Times of Israel.
L’incertitude diplomatique, politique et militaire demeure pourtant particulièrement élevée. A commencer par la réponse du Hamas au plan. « Nous allons [lui] donner environ trois ou quatre jours. Tous les pays arabes sont d’accord, les pays musulmans sont d’accord, Israël est d’accord », a indiqué mardi le président américain, dont l’initiative a été saluée presque unanimement – fait rare – à l’échelle de la planète. « Il nous manque une signature, et elle expiera en enfer s’ils [le Hamas] ne signent pas. J’espère qu’ils vont signer pour leur propre bien », a-t-il averti. Le nombre de Palestiniens tués par l’armée israélienne à Gaza a dépassé, mardi, les 66 000 morts, une estimation du ministère de la santé du Hamas jugée fiable par la communauté internationale.
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