Au pied des crêtes orientales du Vercors, le torrent de la Gresse s’écoule tranquillement dans la vallée éponyme. Mais dans le village de Gresse-en-Vercors (Isère) qu’elle traverse, l’ambiance est autrement moins paisible. Une élection municipale partielle se tiendra les dimanches 2 et 9 mars dans ce village qui compte 400 habitants à l’année, après le départ de cinq élus du conseil municipal en décembre 2024. Le maire, Jean-Marc Bellot (sans étiquette), a annoncé qu’il se retirerait à l’issue de ces élections. Depuis 2021, trois autres élus avaient déjà démissionné.
La raison de ces départs en cascade ? Le « harcèlement » et « l’opposition systématique » que dit vivre l’équipe municipale depuis des années. Pour l’équipe, élue avec 10 sièges sur 11 en 2020 en défendant l’idée d’une « démocratie participative », les difficultés ont commencé dès son installation. Leurs prédécesseurs leur avaient laissé en héritage un projet chiffré à près de 800 000 euros, dont 500 000 euros pour acheter neuf nouveaux enneigeurs, portant à 50 le nombre d’appareils sur le domaine skiable d’une vingtaine d’hectares situé à 1 250 mètres d’altitude.
Il vous reste 77.22% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.