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Pendant des années, un drapeau américain était peint sur le sol à l’entrée du palais présidentiel de Téhéran, obligeant les visiteurs à le piétiner en signe d’humiliation symbolique du grand ennemi de la République islamique. Mi-janvier, à quelques jours de l’investiture du nouveau président américain Donald Trump, plusieurs médias iraniens ont rapporté, photo à l’appui, que ce drapeau avait été retiré, sans qu’aucune explication officielle ne soit donnée. Cette décision, survenant alors que de plus en plus de responsables iraniens appellent à des négociations directes avec les États-Unis pour obtenir une levée des sanctions, marque un possible tournant dans la diplomatie de Téhéran.

Mi-janvier, le président Massoud Pezeshkian a confirmé dans une interview à la chaîne américaine NBC que Téhéran était « en principe » disposé à engager des discussions avec Washington. Au même moment, Mohammad Javad Zarif, vice-président chargé des affaires stratégiques, a tenté de dédramatiser l’idée de négociations directes avec Donald Trump, l’architecte de la politique de « pression maximale » contre l’Iran et l’homme qui avait ordonné l’assassinat, en Irak, du général iranien Ghassem Soleimani, chef de la force Al-Qods, les forces spéciales des gardiens de la révolution, en 2020. « Nous avons déjà négocié avec Saddam Hussein dans le passé [pour mettre fin à la guerre Iran-Irak]. Aujourd’hui, Donald Trump est devenu suffisamment sage pour abandonner sa politique de pression maximale », a déclaré Mohammad Javad Zarif lors d’un entretien avec un site iranien. Le 14 janvier, Ali Abdolalizadeh, représentant présidentiel pour l’économie maritime, a affirmé que Téhéran « en est arrivé à la conclusion qu’il faut parler directement avec les responsables américains, sans intermédiaires ni messages indirects ».

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