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Histoires Web mardi, février 11
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La justice iranienne a gracié deux journalistes arrêtées après avoir couvert la mort de Mahsa Amini en 2022, à l’origine d’une vague de manifestations en Iran, a annoncé Mizan, un média d’Etat, mardi 11 février. « Les cas de Mme Mohammadi et de Mme Hamedi ont été inclus dans la liste des grâces proposées mardi, et elles [en] ont bénéficié », a précisé l’agence de presse de la justice.

Elaheh Mohammadi, 37 ans, et Niloufar Hamedi, 32 ans, avaient été emprisonnées en septembre 2022, quelques jours après avoir contribué à rendre publique la mort en détention de la jeune kurde Mahsa Amini, accusée d’avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique. Elles étaient en liberté sous caution après avoir passé plus d’un an en prison.

Elaheh Mohammadi, reporter du quotidien Ham-mihan, avait été condamnée en 2023 à une peine de six ans de prison pour collaboration avec les Etats-Unis, cinq ans pour complot contre la sécurité du pays et un an pour propagande contre l’Iran. Niloufar Hamedi, photographe du journal Shargh, avait été condamnée à sept ans d’emprisonnement pour coopération avec les Etats-Unis, cinq ans de prison pour complot contre la sécurité du pays et un an pour propagande contre l’Iran.

Leurs avocats avaient annoncé en août qu’elles avaient été acquittées par deux cours d’appel de Téhéran pour l’accusation de collaboration avec les Etats-Unis. Mardi, Shargh a précisé sur son site que les dossiers des deux journalistes étaient désormais « clos ».

La mort en détention de Mahsa Amini avait entraîné une vague de contestation sans précédent en 2022, à l’origine de la mort de plusieurs centaines de personnes et de milliers d’arrestations.

Lire l’enquête (2023) : Article réservé à nos abonnés En Iran, cinq mois de révolte filmés par le peuple

Le Monde avec AFP

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