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Histoires Web lundi, janvier 13
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Les bains rituels de masse ont débuté lundi, lundi 13 janvier, à Prayagraj, ville de l’Etat de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, pour la grande fête hindoue de Kumbh Mela où sont attendues quelque 400 millions de personnes.

Avant même les premières lueurs du jour, les premières grappes de pèlerins se sont plongées dans les eaux froides du confluent des fleuves sacrés du Gange, de la Yamuna et de la mythique Sarasvati pour, comme le requiert la tradition hindoue, y laver leurs péchés.

Organisé tous les douze ans, ce rendez-vous, qui se déroule jusqu’au 26 février, s’annonce cette année comme celui de tous les records. Les dernières célébrations religieuses qui se sont tenues au même endroit en 2019 avaient réuni 240 millions de fidèles, selon le gouvernement. A titre de comparaison, le grand pèlerinage musulman annuel de La Mecque, en Arabie saoudite, n’a rassemblé en 2024 que 1,8 million de fidèles.

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« L’héritage spirituel éternel de l’Inde »

Le premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi, au pouvoir depuis 2014, a salué le début des cérémonies. « La Kumbh Mela 2025 (…) réunit une masse incalculable de gens en une confluence sacrée de foi, de dévotion et de culture » et incarne « l’héritage spirituel éternel de l’Inde », s’est-il félicité dans un message publié sur son compte X.

Même pour le pays le plus peuplé du monde, rompu avec son 1,4 milliard d’habitants à la logistique des célébrations de masse, accueillir l’équivalent des populations américaine et canadienne réunies n’a pas été une mince affaire. Les organisateurs ont installé 150 000 toilettes, 68 000 lampadaires urbains et une ville de tentes qui s’étend sur une superficie équivalente aux deux tiers de la presqu’île new-yorkaise de Manhattan. Une foule compacte de pèlerins venus de toute l’Inde et au-delà y a pris ses quartiers dès le week-end.

Cortèges d’éléphants

Les baigneurs ont commencé dès dimanche à affluer le long des berges des fleuves, au son des tambours et au milieu de cortèges d’éléphants et de tracteurs chargés de statues à l’effigie de dieux et de déesses hindous. Au milieu de la cohue, les moines entièrement parés d’orange – la couleur de l’hindouisme – et les ascètes au corps noirci de cendres ont distribué les bénédictions à tour de bras. Quant aux dévots les plus impatients, ils n’ont pas attendu le coup d’envoi officiel des réjouissances pour s’immerger.

En plus de laver les fautes, les bains pris au confluent des rivières sacrées pendant la Kumbh Mela permettent aussi de se libérer du cycle des renaissances et des réincarnations.

Le Monde Mémorable

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La police indienne a déployé d’importants effectifs pour assurer, selon un porte-parole, « une sécurité maximale » aux pèlerins pendant six semaines.

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Le Monde avec AFP

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