Français
English
Deutsch
Italiano
Русский
Español
Plus de 1 600 personnes sont mortes, et plus de 3 400 autres ont été blessées, en Birmanie, dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le pays vendredi et a aussi endeuillé la Thaïlande, selon un nouveau bilan de la junte militaire au pouvoir, samedi 29 mars.
Le tremblement de terre, peu profond, s’est produit vendredi au nord-ouest de la ville birmane de Sagaing vers 12 h 50, et 13 h 20 en Thaïlande (7 h 20, à Paris), suivi par une réplique de magnitude 6,7 quelques minutes après.
Les secousses ont provoqué des scènes de chaos et de désolation en Birmanie, où l’effondrement de maisons, d’immeubles, de ponts ou de sites religieux laisse craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par le conflit civil qui dure depuis le coup d’Etat de la junte, en février 2021. Un séisme d’une telle intensité n’avait pas frappé la Birmanie depuis des décennies, selon les géologues américains, les secousses étant suffisamment puissantes pour semer la terreur à 1 000 kilomètres de l’épicentre, parmi des millions d’habitants de Bangkok, où les séismes sont rarement ressentis.
Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a invité « tout pays, toute organisation » à apporter son aide alors que six régions sont en état d’urgence – par le passé, les régimes militaires étaient réticents à demander un soutien de l’étranger après des catastrophes. De nombreux pays, dont la Chine, Hong Kong, l’Inde ou encore les Philippines, ont déjà annoncé l’envoi de secours.
