Plusieurs centaines de milliers de personnes se sont rassemblées, samedi 29 mars, à Istanbul, à l’appel du Parti républicain du peuple (CHP), le parti d’opposition du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, pour dénoncer l’arrestation de l’édile, malgré la répression qui continue de s’abattre sur les protestataires. La foule s’est retrouvée à la mi-journée sous un ciel bleu sur la rive asiatique de la métropole « pour poursuivre la marche vers le pouvoir », selon l’appel du chef du CHP, Özgür Özel, qui a estimé à 2,2 millions le nombre de manifestants.
L’arrestation de M. Imamoglu, le 19 mars, a déclenché une vague de protestations inédite en plus d’une décennie à travers la Turquie, mobilisant des dizaines de milliers de manifestants chaque soir dans les rues, jusqu’à lundi. Depuis, le parti a cessé de convoquer la foule devant la municipalité. Mais, dans un entretien au Monde, M. Özel, devenu le porte-voix de l’opposition, annonce la tenue de rassemblements réguliers à venir, « tous les samedis dans une ville de Turquie » et les mercredis soir à Istanbul.
Contribuer
Réutiliser ce contenu
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.