C’est une nouvelle grève qui dure depuis fin janvier. Des agents du syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG) ont entamé un mouvement social, porté par des revendications qui touchent à leur mutuelle, refusées à cause du surcoût manifeste qu’elles engendreraient pour la régie. Le paiement des jours de grève est aussi un point d’achoppement sur l’issue de ce conflit qui vient de prendre une tournure plus rude.
Mercredi 19 février, des sabotages sur les installations de production ont été constatés, privant, selon la préfecture, « un habitant sur deux d’eau potable » dans treize communes. Des cellules de crise ont été ouvertes en préfecture et au sein du syndicat mixte et les forces de l’ordre ont été mobilisées pour permettre l’accès aux sites de production pour les agents non grévistes.
Ce n’est pas la première fois que de tels faits se produisent dans le cadre de cette grève : le week-end du 15 février, des plaintes ont été déposées par la direction suite à des « exactions commises sur le réseau », a annoncé Ferdy Louisy, le président du SMGEAG, élu fin 2024 après la démission de son prédécesseur.
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