« Un projet pionnier et historique. » C’est par ces termes que les compagnies Motor Oil et Terna Energy ont annoncés, lundi 27 janvier, être prêtes à lancer le premier parc éolien offshore entre Alexandroupoli et l’île de Samothrace, situées dans le nord-est de la Grèce. En effet, les deux sociétés ont finalisé leur dossier pour obtenir les fonds nécessaires auprès de la Commission européenne. Pour le ministre de l’environnement et de l’énergie, Theodoros Skylakakis, cette installation permettra à la Grèce d’avancer vers son indépendance énergétique, mais aussi d’exporter de l’énergie verte à l’avenir. Car ce premier parc éolien offshore fait partie d’un plan global du gouvernement grec qui vise à déployer environ 1 150 éoliennes dans les mers grecques, de la Crète jusqu’aux îles Ioniennes. Il s’inscrit aussi dans l’objectif ambitieux que s’est fixé le gouvernement de produire 80 % de l’électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici à 2030 (contre plus de 50 % actuellement, et moins de 30 % en 2015).
Depuis 2023, les investissements dans la transition verte explosent tous azimuts. En 2024, ils ont atteint environ 2 milliards d’euros et, en 2025, ils devraient être encore plus importants en Grèce, selon la Banque européenne d’investissement. De grandes multinationales, à l’instar d’Amazon, qui a annoncé, fin novembre 2024, engager plus de 1 milliard de dollars (970 millions d’euros) pour la construction de trois parcs éoliens en Grèce, franchissent le pas pour bénéficier de ce boom qui s’appuie sur des fonds européens importants.
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