Meilleures Actions
Histoires Web jeudi, mai 29
Bulletin

Le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), parti emblématique de l’Ethiopie contemporaine, ne fait officiellement plus partie du paysage politique. Le 14 mai, il a été « radié » par la Commission électorale nationale éthiopienne (NEBE). Cette révocation fait suite à une première suspension appliquée en février, alors que le parti n’avait pas organisé d’assemblée générale, comme l’exige la loi électorale.

Dans une lettre adressée au président de la Commission de l’Union africaine (UA) au lendemain de cette décision, ses dirigeants ont appelé l’institution à faire pression sur le gouvernement éthiopien afin qu’il suspende cette décision, aux airs de déjà-vu.

Fin 2020 en effet, au début de la guerre au Tigré, son fief historique, le TPLF avait déjà perdu son statut légal après sa suspension par la commission électorale. « Mais cette fois, c’est différent, souligne une analyste en Ethiopie qui souhaite conserver l’anonymat. Cette radiation montre deux choses : que le gouvernement fédéral contrôle le Tigré, dans un pays où les régions sont censées jouir d’une certaine autonomie, et que le TPLF a été incapable de s’organiser face à la stratégie utilisée par le gouvernement depuis des années, destinée à l’affaiblir. »

Il vous reste 83.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.