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Démissions, limogeages, pressions et affrontements publics, rien ne va plus au sein du groupe Prisa (également actionnaire minoritaire de la holding propriétaire du Groupe Le Monde). Avant l’assemblée générale prévue en juin, deux camps s’affrontent de plus en plus ouvertement pour le contrôle du principal groupe de médias espagnols, éditeur du premier quotidien d’information générale, El Pais, de la radio généraliste la plus écoutée, Cadena SER, et de la maison d’édition Santillana.

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D’un côté, un groupe d’actionnaires, proche du gouvernement de gauche de Pedro Sanchez, détenteur de près de 19 % des parts. De l’autre, le président du groupe, le financier français Joseph Oughourlian, premier actionnaire par le biais de son fonds d’investissement, Amber Capital, avec 29,9 %. Entre les deux, le géant français des médias Vivendi, qui détient plus de 11 % du capital, pourrait faire pencher la balance.

Le 12 février, en marge du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle de Paris, le ministre de la transformation numérique espagnol, Oscar Lopez, et le nouveau patron de Telefonica, Marc Murtra, tous deux proches de M. Sanchez, ont rencontré le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine. Selon le ministre, cette rencontre, « très brève », s’inscrivait dans les relations habituelles avec les médias liées à ses fonctions. « Je ne me suis jamais réuni avec [ces] personnes pour provoquer un changement dans l’actionnariat du groupe Prisa. (…) Le gouvernement ne rentre pas dans la politique interne d’un groupe privé », a-t-il assuré sur la chaîne La Sexta, après que Le Point a révélé cette rencontre dans un article du 15 mars.

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