En direct | Roland-Garros 2025 : Corentin Moutet perd la première manche face à Novak Djokovic, Loïs Boisson poursuit son joli parcours

Chanter, festoyer, encourager, certes. Mais comment préserver une ambiance fairplay ? Après le Serbe Miomir Kecmanovic, défait par le Français Quentin Halys (4-6, 6-3, 7-6, 7-5) lors du deuxième tour de Roland-Garros et qui s’était plaint d’une « ambiance horrible » mercredi, après avoir été la cible de crachat, c’est au tour de l’Espagnol Jaume Munar de charger le public français.

Battu par le Français Arthur Fils en cinq sets sur le court Suzanne-Lenglen, l’Espagnol Jaume Munar a eu la défaite amère : « Je vais être très clair sur le sujet du public, et je ne vais pas mâcher mes mots, a commenté le Majorquin de 28 ans en conférence de presse. Qu’ils encouragent l’autre joueur, qu’ils crient, je suis habitué, j’ai l’expérience, en Amérique du Sud aussi, c’est très intense, Mais ce que je considère comme un manque total de respect c’est le fait qu’ils chantent sans arrêt, qu’ils interrompent continuellement. Et au final, cela empêche le jeu d’avancer ».

« À un moment du match, quand la tension monte, ils chantent l’hymne, ils t’empêchent de servir, entre les services ils disent des bêtises juste pour déranger », a-t-il souligné. « À l’US Open, c’est un show, mais les gens vivent ça plus comme des spectateurs, pas avec autant de fanatisme (…) En Australie, c’est un peu pareil. Ici, à Paris, le drapeau pèse trop lourd, à mon avis. Il serait bien d’apaiser un peu l’ambiance pour laisser le jeu se dérouler plus normalement ».

Régulièrement montrée du doigt depuis le début de la quinzaine, l’attitude des supporters français a encore fait débat.