L’accident a fait dix-huit blessés, dont cinq graves. Le chauffeur du petit train d’Ajaccio a été mis en examen, vendredi 1er août dans l’après-midi pour blessures involontaires, a annoncé le procureur de la République d’Ajaccio dans un communiqué. L’homme, âgé de 70 ans, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur.
Jeudi, à la mi-journée, le dernier wagon du petit train touristique, transportant 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances, s’était renversé sur un rond-point de la route des Sanguinaires qui longe la mer à Ajaccio.
Vendredi, dix-huit personnes restaient hospitalisées, dont cinq « en urgence absolue », mais dont « le pronostic vital n’est pas engagé à ce stade », a précisé le magistrat. Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, avait précisé jeudi la préfecture de Corse-du-Sud. Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait fait savoir que les blessures étaient principalement des « écrasements de membres ».
Selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur, qui conduisait le train depuis 2016 pendant la saison touristique, « disposait de l’ensemble des permis nécessaires à la conduite de cet ensemble routier bridé à la vitesse de 40 km/h », a affirmé vendredi le procureur Nicolas Septe. « Les dépistages alcool et stupéfiants réalisés sur le chauffeur se sont avérés négatifs », a-t-il précisé. Le septuagénaire « ne s’explique pas les causes de l’accident » et a précisé « n’avoir rencontré aucun problème mécanique particulier lors de sa rotation », a ajouté le magistrat.