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« Mon fils trouve le service clientèle trop difficile et ressent trop de pression à cause des objectifs de performance. Pourriez-vous le transférer dans un autre service ? » Au bout du fil, la mère d’un salarié d’une vingtaine d’années. Si Park Yoo-jin, chef de service dans une société nationale d’investissement de Séoul n’a pas accédé à la demande, il n’aurait pas dû être surpris. Appeler l’employeur de son enfant pour lui demander des faveurs est devenu une pratique courante en Corée du Sud. Certains parents, mécontents ou inquiets pour leur progéniture, menacent même de saisir la Commission nationale des relations de travail. « Aujourd’hui, il n’est pas rare qu’ils accompagnent leurs enfants aux entretiens d’embauche », reconnaît anonymement un cadre d’une entreprise spécialisée dans le recrutement.

Un comportement qui ne se limite pas au monde du travail. Un professeur d’université explique avoir reçu plusieurs appels de parents lui demandant de déplacer ses cours à un étage inférieur afin de « faciliter l’accès à la classe pour leur enfant » ou d’augmenter le quota d’étudiants à ses cours pour s’assurer que leur progéniture « puisse y accéder ». D’autres n’hésitent pas à mettre la pression pour voir une note changer ou une moyenne augmenter.

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