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Histoires Web mardi, mars 25
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En attendant la décision imminente de la Cour suprême sur la destitution du président Yoon Suk-yeol, les Sud-Coréens des deux camps manifestent et s’empoignent sur l’héritage du dictateur Park Chung-hee (1961-1979), mais aussi, fait nouveau, sur celui de Rhee Syngman (1948-1960). En marge des vociférations des leaders du camp de la « nouvelle droite », conservatrice et évangélique, chaque week-end au cœur de Séoul, des stands proposent affiches, badges et autres ouvrages à la gloire de ces dirigeants autoritaires.

Au nom de la lutte contre la menace communiste – nord-coréenne et chinoise – ou celle que représenterait le camp progressiste, leurs photos voisinent celle du président Yoon, menacé de destitution pour sa déclaration avortée de loi martiale du 3 décembre 2024. La « nouvelle droite » aspire à réprimer les mouvements progressistes ou modérés et à établir un nouvel État conservateur loyal aux Etats-Unis, voire au Japon.

Au sommet du panthéon de l’autoritarisme sud-coréen trône Park Chung-hee, le père du « miracle du fleuve Han », la rapide croissance économique qui a sorti le pays de la pauvreté. M. Park est célébré à Gumi (sud-est), sa ville natale où se trouvent sa modeste maison familiale de terre couverte d’un toit de chaume, un musée à sa gloire et une statue vantant un dirigeant « mi-homme, mi-dieu ».

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