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Des tribunes dressées au cœur de Séoul le confirment : la Corée du Sud est prête à fêter le vainqueur du scrutin présidentiel de mardi 3 juin. Mais le soin apporté aux préparatifs peine à masquer le manque de conviction des 44,3 millions d’électeurs appelés à élire le successeur du conservateur Yoon Suk Yeol (2022-2025), destitué le 4 avril.

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Sept candidats, sans aucune femme – une première depuis 2007 –, sont en lice pour ce scrutin à un tour. Le champion du Parti démocrate (PD, opposition), Lee Jae-myung, part favori avec près de 50 % des intentions de vote, loin devant le représentant du Parti du pouvoir populaire (PPP, conservateur), Kim Moon-soo, crédité de près de 39 % des voix. Le controversé Lee Jun-seok, également conservateur, bénéficie de 10 % de soutien.

Lee Jae-myung, apprécié pour ses origines populaires, ancien avocat des droits humains et candidat malheureux face à M. Yoon, lors de la présidentielle de 2022, a renoncé à son radicalisme passé pour plus de pragmatisme. Le démocrate veut créer une « véritable République de Corée » avec des emplois et une société équitable. Il a réservé, dimanche 1er juin, la dernière étape de sa campagne à Andong, sa ville natale, à 190 kilomètres au sud-est de Séoul, avant de rencontrer les électeurs de la province du Gyeongsang, bastion conservateur. Son ultime message est allé aux anciens combattants. « Je ferai de l’indépendance, de la défense nationale et de la démocratie les trois piliers de notre soutien aux vétérans, afin qu’ils soient mieux reconnus et respectés comme ils le méritent. »

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