Meilleures Actions
Histoires Web mardi, octobre 14
Bulletin

Dans une nouvelle vague de répression des libertés religieuses, les autorités chinoises ont arrêté plusieurs dizaines de membres d’une Eglise protestante « souterraine » parmi les plus influentes du pays. Le pasteur Jin Mingri, fondateur de l’Eglise de Sion, non reconnue par l’Etat chinois, et au moins 20 autres ecclésiastiques de son mouvement ont été placés en détention depuis vendredi 10 octobre, dans ce qui pourrait constituer le plus lourd coup porté aux communautés chrétiennes refusant la tutelle religieuse du pouvoir depuis au moins 2018.

Leur arrestation illustre le resserrement en cours en Chine sur ces groupes religieux échappant au contrôle du régime. Les autorités chinoises reconnaissent officiellement cinq religions (bouddhisme, taoïsme, islam, catholicisme et protestantisme), mais contrôlent la nomination du clergé et les prêches. Ceux qui refusent cette soumission subissent des pressions régulières, au gré des campagnes de reprise en main. Le 29 septembre, le Politburo du Parti communiste chinois (PCC) a ainsi tenu une « session d’étude », dirigée par le président Xi Jinping, sur le thème « Promouvoir de manière systématique la sinisation de la religion en Chine ». Il y a notamment été question de « guider activement la religion pour qu’elle s’adapte à la société socialiste ».

Il vous reste 74.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.