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LETTRE DE BUENOS AIRES

En plein été, il se met à neiger sur Buenos Aires. La précipitation cause la mort brutale des habitants s’aventurant à l’extérieur sans précautions. Une menace supérieure rode. Pour y faire face, Juan Salvo, le protagoniste, et ses amis s’organisent. La série de science-fiction en six épisodes L’Eternaute (réalisée par Bruno Stagnaro, sortie au mois d’avril sur Netflix) était très attendue en Argentine, son pays d’origine. A l’affiche, l’incontournable Ricardo Darin et Carla Peterson, portés par une ambitieuse réalisation, à coups d’effets spéciaux et de scènes apocalyptiques.

Pensée pour un public international, la série est aussi émaillée d’éléments argentins. Outre Buenos Aires, omniprésente, on y croise une référence appuyée à la guerre des Malouines (1982) et aux grands chanteurs populaires du pays (la musique folklorique de Mercedes Sosa, la cumbia de Gilda, le tango de Carlos Gardel…).

Si le décor de la série est actuel, celle-ci replonge aussi le pays dans la période de la dictature militaire (1976-1983). Surtout, elle relance une recherche vieille de plus de quatre décennies, celle des bébés volés. Car, à l’origine, L’Eternaute est une bande dessinée culte de l’auteur Hector German Oesterheld, illustrée par Francisco Solano Lopez, parue entre 1957 et 1959, puis en 1976 pour la seconde partie.

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