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Avec l’Ukraine et les droits de douane, le sujet de la guerre à Gaza figurait aussi à l’agenda de la rencontre entre le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le président américain, Donald Trump, jeudi 5 juin à la Maison Blanche.

L’Allemagne compte traditionnellement parmi les soutiens inconditionnels de l’État hébreu, dont la sécurité a été élevée au rang de « raison d’Etat » par la chancelière Angela Merkel, en 2008. Mais les propos inhabituellement critiques tenus par le chancelier et son ministre des affaires étrangères, Johann Wadephul, sont en train de devenir un sujet de controverse politique à Berlin.

« Je ne comprends franchement plus quel est l’objectif de l’armée israélienne, qui inflige de telles souffrances à la population civile, avait affirmé Friedrich Merz, le 26 mai, lors d’une conférence à Berlin. Cela ne peut plus être justifié par une lutte contre le terrorisme du Hamas. »

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Allant plus loin, le ministre des affaires étrangères avait, quant à lui, conditionné la poursuite des livraisons d’armes à Israël à l’absence de violation du droit international, affirmant que dans le cas contraire le gouvernement « interviendr[ait], bien entendu » et ne « livrer[ait] pas d’armes ». Il s’était en outre élevé contre l’idée d’une « solidarité forcée » avec Israël.

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