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Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a annoncé vendredi 27 décembre la dissolution du Parlement et a officiellement fixé les élections législatives anticipées au 23 février 2025, une décision attendue après l’implosion de la coalition gouvernementale du chancelier Olaf Scholz et le vote de confiance perdu par ce dernier le 16 décembre.

« La stabilité politique en Allemagne est à juste titre un grand atout », a déclaré le chef d’Etat lors d’une allocution. Selon les sondages, l’opposition conservatrice est la grande favorite de ce scrutin, devant le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) et le Parti social-démocrate (SPD), d’Olaf Scholz. « En particulier dans les moments difficiles comme maintenant, la stabilité nécessite un gouvernement efficace et des majorités fiables au parlement », a déclaré M. Steinmeier, à la charge essentiellement honorifique mais garant des institutions du pays.

Il a émis le souhait que la campagne qui s’ouvre permette de parvenir aux « meilleures solutions aux défis de notre temps », en tête desquels « la situation économique incertaine dans laquelle des entreprises se retrouvent en difficulté et des emplois sont en danger ».

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Les désaccords sur la politique économique et le niveau de dépenses publiques avaient été à l’origine de la chute de la coalition gouvernementale tripartite. Depuis le limogeage de son ministre des finances libéral en novembre, Olaf Scholz dirigeait un gouvernement minoritaire, soutenu par le SPD et les Verts, dont l’action législative est paralysée.

Malgré son impopularité chronique et l’échec de sa coalition, le dirigeant du SPD veut croire en ses chances d’obtenir un deuxième mandat. A ce stade, les sondages lui accordent peu de chances, et l’Allemagne se dirige vers une alternance politique avec le camp conservateur CDU-CSU, conduit par Friedrich Merz. Ce dernier est donné nettement gagnant, fort de 30 à 33 % des intentions de vote. Le parti AfD est crédité de 17 % à 19,5 % des voix, mais les autres formations excluent toute coopération avec celui-ci.

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Le Monde avec AFP

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