Parler avec l’extrême droite ne revient pas à endosser son programme : c’est l’argument avancé par la présidente de l’Association des entreprises familiales en Allemagne, Marie-Christine Ostermann. La très médiatique dirigeante de 47 ans a provoqué un tollé en affirmant que ses adhérents avaient renoncé à l’« interdiction de contact » avec des députés du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD), dans un post sur le réseau social LinkedIn, mi-novembre.
Dans plusieurs antennes régionales de l’association, « ce type de cloisonnement n’a de toute façon jamais existé », a-t-elle affirmé. « Le concept politique d’exclusion totale de l’AfD a échoué, comme le confirment tous les sondages », a-t-elle jugé, plaidant pour une « confrontation » sur le fond. Et de préciser : « Nous ne voulons en aucun cas considérer l’AfD comme un partenaire de coalition au sein d’un gouvernement. »
L’association avait fait scandale en invitant le député AfD Leif-Erik Holm à une soirée avec des parlementaires à Berlin, le 8 octobre. Des élus du parti de gauche Die Linke y avaient également été conviés, mais ils ne sont pas venus, a précisé l’association a posteriori.
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