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Contrairement aux apparences, Friedrich Merz n’est pas encore chancelier. Le président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), formation arrivée en tête aux élections législatives du 23 février en Allemagne, avec une courte majorité, ne deviendra chef du gouvernement qu’après la signature d’un accord de coalition entre son parti et les sociaux-démocrates (SPD).

Mais aux yeux du monde comme sur la scène politique allemande, il a déjà éclipsé Olaf Scholz, lequel demeure chancelier jusqu’à l’élection de son successeur par le nouveau Bundestag. Et cela probablement pour encore six semaines, si Friedrich Merz tient sa promesse de former un gouvernement « d’ici à Pâques ».

A Berlin, comme à Bruxelles ou à Paris, le changement d’ère est pourtant manifeste. Et Friedrich Merz veille à envoyer tous les signaux en ce sens. Jeudi 6 mars, il a franchi le premier les portes du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), lequel devait se conclure par des annonces majeures pour la défense du Vieux Continent. Il ne venait pourtant pas pour le Conseil européen, mais pour échanger avec le Portugais Antonio Costa, qui le préside. Arrivé à Bruxelles la veille, il avait déjà rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, puis Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne, et Kaja Kallas, la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. S’il s’est abstenu de faire des déclarations publiques, il a néanmoins posté des photos de chacun de ces rendez-vous sur les réseaux sociaux au fil de la journée.

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