Ce n’est ni sur l’Ukraine ni sur Gaza mais en Afrique que Donald Trump est allé décrocher son premier grand succès diplomatique en obtenant la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, vendredi 27 juin, à la Maison Blanche. Le texte doit mettre fin à « l’une des pires guerres jamais vues », a-t-il salué. Il permet dans le même temps aux Etats-Unis de décrocher « beaucoup de droits miniers » en RDC, a rappelé le président américain, donnant ainsi corps à la politique de « diplomatie commerciale » devenue la priorité de l’administration américaine sur le continent.
Alors que Donald Trump n’avait pas témoigné d’intérêt particulier pour les sujets africains lors de son premier mandat, le continent est « beaucoup plus présent à l’agenda que ce qu’on aurait pu prévoir » après sa réélection, observe Rama Yade, directrice Afrique du think tank américain Atlantic Council et ancienne secrétaire d’Etat chargée des affaires étrangères et des droits de l’homme en France. Un sommet de dirigeants Etats-Unis – Afrique pourrait se tenir dès septembre à New York, un calendrier « serré » et « audacieux », relève-t-elle. D’après le site d’information Africa Intelligence, cinq chefs d’Etat africains ont également été conviés à un sommet de « haut niveau » dans la capitale américaine auquel le président Trump pourrait prendre part, entre le 9 et le 11 juillet.
Il vous reste 82.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.