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Histoires Web mercredi, mars 26
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Les services de police et de justice ont-ils sous-estimé la dangerosité de Mohamed Amra ? Depuis la sanglante évasion du trafiquant au péage d’Incarville (Eure) le 14 mai 2024, lors de laquelle deux agents pénitentiaires ont été tués, la question plane au-dessus du cas du Normand de 30 ans, rattrapé le 22 février en Roumanie après neuf mois de cavale. Peu à peu, les éléments s’ajoutent, qui soutiennent l’idée d’un défaut de vigilance – à tout le moins – quant à la dimension criminelle acquise par « la Mouche ».

Lundi 24 mars, vingt-quatre nouvelles personnes ont été interpellées, dont deux en Allemagne, dans le cadre de l’enquête sur la cavale de Mohamed Amra, dirigée par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Vingt-neuf individus ont déjà été mis en examen dans ce dossier pour de multiples faits, dont « meurtre en bande organisée », « évasion » ou « détention d’arme ».

On savait déjà que Mohamed Amra, avant l’attaque-commando ayant abouti à son échappée, avait été mis en examen en septembre 2023 par une juge d’instruction marseillaise pour complicité d’assassinat en bande organisée : il est accusé d’avoir commandité depuis sa cellule le meurtre d’un homme, dont le corps calciné avait été retrouvé dans une voiture en juin 2022 dans les Bouches-du-Rhône. Mais, selon les informations du Monde, son nom figure aussi en bonne place dans une affaire antérieure, pour un homicide commis le 25 septembre 2020 à Evreux, là où l’ex-petit voleur et trafiquant devenu caïd a passé une partie de son adolescence.

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