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Histoires Web jeudi, juin 12
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Il est difficile de mesurer l’effectivité des engagements volontaires pris par les Etats pendant ces conférences des Nations unies sur l’océan, comme le déplorent de nombreux observateurs. Des mesures concrètes devraient toutefois aboutir. La Polynésie française, par exemple, a annoncé la création – in extremis avant le sommet de Nice – d’une immense aire marine protégée, l’aboutissement d’un long travail de concertation, mené notamment avec des organisations non gouvernementales. Par contre, aucun accord ne verra le jour – ce n’est pas l’objet de cette conférence, distincte en cela d’une COP.

Sur la question des fonds marins, le sujet a été plusieurs fois abordé par des délégations – à la fois sur les enjeux liés au chalutage de fond (une technique de pêche au fond de l’océan décriée pour ses conséquences sur les écosystèmes) et sur ceux liés à l’exploitation minière des grands fonds marins, convoités par l’industrie et par plusieurs pays. Peu d’engagements ont toutefois été annoncés en ce sens. Hier, quatre pays ont toutefois rejoint la trentaine d’Etats qui défendent un moratoire ou une pause de précaution concernant l’exploitation minière des ressources du plancher océanique.

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