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Depuis le salon des Ambassadeurs à l’Elysée, Emmanuel Macron n’avait rien laissé paraître de ses préoccupations. Quatre jours avant la chute annoncée du gouvernement Bayrou, devant une dizaine de partenaires européens membres de la « coalition des volontaires », venus défendre à Paris, le 4 septembre, la cause de l’Ukraine attaquée par la Russie, le président français était apparu comme « le dirigeant le plus cool » de l’assistance, aux dires de son homologue finlandais, Alexander Stubb. « Je fais confiance à Emmanuel, il va gérer la situation », indiquait auprès de ses équipes le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’efforçant de rassurer ceux qui s’inquiétaient de l’affaiblissement politique de cet allié-clé.

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Lundi, le président français a « pris acte », selon ses mots, du vote des parlementaires qui, à une large majorité, n’ont pas accordé leur confiance au locataire de Matignon. Ce scrutin aux allures de sanction prolonge l’instabilité politique française enclenchée, un an plus tôt, par la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale, alors que le contexte géopolitique, marqué par les guerres, le bouleversement de l’ordre mondial et la montée des populismes, réclame à l’Europe d’agir sur la scène internationale.

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