Lorsque Emmanuel Grégoire est monté sur l’estrade de la petite halle de la Villette, où il tenait un meeting, dans le 19e arrondissement de Paris, dimanche 22 juin, la première personnalité politique qu’il a cité et salué n’était pas un élu parisien. Le député socialiste et candidat à l’investiture de son parti pour les municipales de 2026 à Paris a d’abord eu un mot pour le président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel (Parti socialiste, PS), venu lui apporter son soutien parmi les quelque 200 personnes présentes.
« Je suis un gamin de Seine-Saint-Denis », a rappelé Emmanuel Grégoire, né aux Lilas il y a un peu plus de 47 ans et toujours attaché à ce département qui chapeaute le nord-est de la capitale. Au-delà du clin d’œil personnel, l’élu du 12e arrondissement de Paris a depuis le début voulu ancrer sa campagne dans un territoire plus grand que la seule ville dont il aspire à être le maire : pour gagner Paris, il mise sur l’autre côté du périphérique. C’est même inscrit dans son slogan de campagne, « Paris en grand », qui a aussi l’avantage de correspondre aux initiales de ses prénoms et nom. Un message subliminal peut-être inspiré par Emmanuel Macron, qui avait nommé son mouvement politique En marche !, en 2016.
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