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Histoires Web jeudi, février 20
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A plus de deux ans de l’échéance présidentielle de 2027, le serpent de mer de la primaire est réapparu. « Si ça n’est pas évident de dire quel est le meilleur d’entre nous » dans le camp Macron, « il faudra peut-être faire un processus de sélection qu’on appelle la primaire », déclarait Gérald Darmanin, le 9 février, sur BFM-TV. Une primaire « ouverte, la plus large possible », précisait le ministre de la justice, le 8 février, l’étendant au parti Les Républicains (LR).

Gérald Darmanin n’est pas le premier à évoquer la nécessité de départager les candidats du socle commun avant le scrutin présidentiel. Michel Barnier l’avait déjà évoquée alors qu’il était premier ministre. « Si nous n’avons pas un seul candidat issu de nos groupes, on se retrouvera avec l’extrême droite et l’extrême gauche au second tour », mettait-il en garde devant les députés le soutenant, mi-novembre 2024.

Il est vrai que le nombre de prétendants ne cesse de croître, dans le camp présidentiel et à droite : l’ancien premier ministre Edouard Philippe a déclaré sa candidature dès septembre 2024 ; l’ex-premier ministre Gabriel Attal a « une histoire à écrire avec les Français » ; le premier ministre, François Bayrou, président du Mouvement démocrate (MoDem), déjà triple candidat à la présidentielle, y pense plus que jamais ; Gérald Darmanin, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et l’ancien ministre Bruno Le Maire ne l’excluent pas. Au sein de la droite républicaine, revigorée par de récents succès électoraux, les ambitions s’affirment : Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand, Michel Barnier ou David Lisnard sont déjà sur les rangs.

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