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Histoires Web dimanche, avril 20
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Le bilan définitif de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue survenu le 8 avril est de 221 morts et « 189 personnes secourues » pendant les « 59 heures » de « travail sans discontinuité » des équipes de secours, selon le rapport final publié vendredi 11 avril par la présidence dominicaine alors que dizaines de personnes sont toujours sans nouvelles de leurs proches et attendent la fin du processus d’identification des corps.

Devant la morgue, des dizaines de proches attendent, dans six tentes installées pour l’occasion, qu’on leur remette un corps. Un grand écran vert affiche le nom des défunts identifiés. Régulièrement, un employé appelle, mégaphone à la main, les proches d’une personne identifiée à se faire connaître.

Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite. Jeudi après-midi, les autorités avaient annoncé que seules 123 autopsies et identifications avaient été réalisées. Pour accélérer les identifications, douze médecins légistes ont été embauchés, ont annoncé le parquet et le ministère de la santé. Des tables supplémentaires ont également été mises en place pour les autopsies « qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l’événement », selon le texte.

« Le peuple dominicain est en deuil »

Dans une liste provisoire de victimes, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille la mort « d’au moins » un Américain. La presse a fait état d’un Kenyan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens.

De nombreuses funérailles devaient avoir lieu à travers le pays vendredi alors qu’un hommage national a été rendu jeudi à Rubby Pérez, 69 ans, la star du merengue, qui se produisait au Jet Set au moment de l’effondrement du toit.

« Le peuple dominicain est en deuil avec l’énorme quantité de morts (…) nous sommes très tristes », a affirmé vendredi le président Luis Abinader à la presse. Il a souligné qu’il fallait « des réponses à ce qui s’est passé. Pourquoi cela s’est passé. Comment cela s’est passé. En attendant nous allons pleurer les nôtres, et ensuite trouver ces réponses ».

Désormais considérée comme la plus grande tragédie du siècle en République dominicaine, la catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey, dans l’est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.

Le Monde avec AFP

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