Meilleures Actions
Histoires Web jeudi, septembre 25
Bulletin

C’est l’une des principales nouveautés de la rentrée : l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) est dotée pour la première fois d’un programme officiel, lequel doit être délivré à raison de trois séances par an à tous les élèves de la maternelle à la terminale, dans le public comme dans les établissements privés sous contrat. Quelques semaines après le retour des élèves dans les classes, le doute s’est pourtant installé quant au respect de ce cadre dans le réseau de l’enseignement catholique, qui représente 96 % du privé sous contrat.

La première alerte a été lancée par le principal syndicat des enseignants du privé, la FEP-CFDT. Comme dans le public, il s’inquiète du fait que l’absence de moyens horaires, couplé à des formations tardives et trop peu répandues, n’entrave la bonne mise en œuvre des trois séances annuelles, déjà théoriquement obligatoires depuis 2001 mais rarement effectives. L’organisation redoute surtout que l’enseignement catholique, au nom de son « caractère propre », ne cherche à « interpréter, accommoder, voire dévoyer le programme d’Evars pour qu’il s’intègre à l’anthropologie chrétienne », explique sa secrétaire générale, Valérie Ginet.

Il vous reste 81.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.