S’il commence son discours en citant Fernandel, symbole un brin désuet de la ville qui l’accueille, Edouard Philippe n’est pas venu à Marseille, samedi 17 mai, pour amuser la galerie. Après Bordeaux, en janvier, où il a martelé la nécessité d’une union du bloc républicain derrière sa bannière, après Lille, en mars, où il a dénoncé « l’immobilisme » du premier ministre, François Bayrou, l’ex-pensionnaire de Matignon a choisi le troisième meeting interrégional de son parti, Horizons, pour offrir un discours musclé sur les thèmes de la sécurité et de la justice.
Une façon pour le seul candidat officiellement en lice pour la présidentielle de 2027 d’occuper le terrain des « valeurs de droite » alors que les militants du parti Les Républicains (LR) choisissent ce week-end leur président ? « Je ne suis pas là pour défendre la pureté de la droite française. Je suis là pour défendre la France et les Français », affirme le maire du Havre (Seine-Maritime), qui a toutefois demandé à ses équipes d’avancer d’un jour le meeting phocéen pour ne pas « percuter » le résultat de l’élection de LR.
Il vous reste 80.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.