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Histoires Web mardi, juin 10
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Dans la cour ensoleillée de l’école de Billancelles, en Eure-et-Loir, début juin, c’est la récréation, Tom s’amuse avec ses copains. « [Mais] tout à l’heure, il a fait une bataille de postillons, j’ai dû nettoyer les autres enfants. Parfois, il se jette sur eux. Pour l’instant, il n’est pas mis à l’écart, mais il est très impulsif », explique sa maîtresse, Laure Bonheur. Dans la classe à double niveau CP-CE1, il distrait les autres élèves en se glissant par terre, fait des bruits de bouche, peine à se concentrer sur les apprentissages. Ces troubles du comportement, déjà repérés l’année précédente, se sont accentués, au point que l’enseignante a fait appel en janvier au pôle d’appui à la scolarité (PAS), un dispositif associant l’éducation nationale et le secteur médico-social, instauré à la rentrée dans ce département, et que le gouvernement compte généraliser.

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Antony Dietsch, enseignant spécialisé coordonnateur du PAS, et Colette Champignon, éducatrice spécialisée, sont venus plusieurs fois en classe observer Tom et proposer des solutions : un coussin à picots qui l’aide à rester assis, des fidgets (objets sensoriels à manipuler ou à mâcher), et une liste de tâches devant lui, que l’enseignante surligne dès qu’il s’est mis au travail. « Il est plus posé, il vient demander son fluo quand il a fait un exercice, reconnaît Mme Bonheur. Le PAS m’a apporté un gros soutien moral, on culpabilise beaucoup quand on a des difficultés qui nous dépassent. »

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