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Chaque jour ou presque, des touristes en visite dans la capitale poussent leur itinéraire jusqu’aux confins de l’ouest parisien pour aller se prendre en photo devant le Parc des Princes. Ceint dans ses griffes de béton tournées vers le ciel, le stade dans lequel évolue le Paris-Saint-Germain gagnera encore plus en attractivité si le club de foot parisien remporte la finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan, samedi 31 mai.
A plus long terme, les curieux traverseront peut-être la rue Claude-Farrère adjacente pour aller immortaliser le stade Jean-Bouin, enrobé dans sa dentelle de béton fibré. A la reprise de la saison de foot, au mois d’août, le petit frère du Parc des Princes accueillera, lui aussi, un club de Ligue 1 : avant même sa promotion en première division, le 2 mai, le Paris FC s’était déjà entendu avec l’équipe de rugby du Stade français pour partager l’enceinte de Jean-Bouin au moins jusqu’en 2029.
Cas unique en France, en Europe et sans doute au monde, les terrains des deux clubs principaux d’une même ville se retrouvent quasiment côte à côte, séparés de 190 mètres entre leurs deux ronds centraux. Ce n’est pas tout : à moins de 500 mètres de là se trouve un autre haut lieu du sport international qui accueille en ce moment le tournoi de tennis de Roland-Garros.
Entre les 47 000 places du Parc des Princes, où le PSG joue environ 25 matchs par an, les 19 500 places de Jean-Bouin, qui devrait accueillir une vingtaine de matchs du Paris FC, et les quelque 600 000 visiteurs annuels de Roland-Garros, ce sont plus de deux millions d’amateurs de sport qui vont transiter chaque année dans le 16e. Soit plus de treize fois plus que la population de cet arrondissement résidentiel qui compte le plus grand nombre de personnes âgées de 65 ans et plus (22 % des 159 733 habitants).
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