Après avoir séduit plus de 4,5 millions de personnes en 2024, le Dry January a redémarré le 1er janvier. Cette campagne associative invite les Français à arrêter de boire de l’alcool en janvier et à s’interroger plus globalement sur leur consommation. Un exercice parfois difficile dans un pays où la culture de l’alcool reste omniprésente et où de nombreuses idées reçues perdurent, en dépit des connaissances scientifiques solides sur ses effets nocifs pour la santé et la société. De fait, l’alcool est à l’origine de 41 000 morts par an et son coût social annuel est estimé à 118 milliards d’euros.
« Le Dry January n’a qu’un effet temporaire, la consommation reprend de plus belle après »
Faux
Les effets à court terme de l’arrêt temporaire de l’alcool sont connus : économies d’argent, qualité accrue du sommeil, perte de poids, meilleure concentration… Mais la consommation reprend-elle de plus belle, comme un effet de rattrapage chez ceux qui ont « tenu » un mois entier d’abstinence ? Des travaux de recherche montrent que ce n’est plutôt pas le cas.
Il vous reste 89.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.