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Si ce jeudi 3 avril est le « jour de la libération », selon le président américain, pour les marchés financiers, il tourne surtout définitivement la page de l’« effet Trump », cette phase d’optimisme ouverte avec l’élection présidentielle du 5 novembre 2024, qui avait porté Wall Street à de nouveaux sommets.
La déclaration de guerre commerciale du locataire de la Maison Blanche, qui marque « la fin du libre-échange tel qu’on l’a connu » pour Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, suscite, en effet, un réflexe d’aversion au risque chez les investisseurs, d’autant plus marqué que les droits de douane annoncés sont plus importants qu’anticipé.
A Tokyo, l’indice Nikkei a fini la journée en repli de 2,8 %, plombé par les grandes valeurs exportatrices, comme Sony (− 5,6 %) ou Toyota (− 6,3 %). Séoul, qui perdait près de 3 % à l’ouverture, ramenait son repli à 0,8 % en fin de séance, tandis qu’Hongkong abandonnait 1,6 %. La chute la plus spectaculaire était pour la Bourse de Hanoi, dont le principal indice perdait plus de 9 %, reflet du choc provoqué par la menace de droits de douane de 46 % sur les produits vietnamiens vendus aux Etats-Unis.
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