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La guerre commerciale de Donald Trump ressemble de plus en plus à un rodéo, et il faut être bien accroché pour en suivre les soubresauts. Après avoir menacé l’Union européenne (UE), vendredi 23 mai, de lui imposer des droits de douane à hauteur de 50 % à partir du 1er juin, le président américain a rétropédalé, dimanche soir. Il a annoncé reculer cet ultimatum au 9 juillet. Soit plus ou moins un retour à la date initiale. Celle de la fin de la période de trois mois qu’il a laissé au monde entier, début avril, avant l’entrée en vigueur de ses « droits de douane réciproques ».

Il ne s’est donc, en résumé, pas passé grand-chose. Mais l’épisode, qui suit de près la reculade face à la Chine, en dit long sur la façon très personnelle dont Donald Trump conçoit les relations diplomatiques et commerciales.

Le changement de pied est intervenu dimanche soir, après un coup de fil avec Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission européenne, qui a fait état sur X d’un « bon appel », a rappelé que l’UE et les Etats-Unis « entretiennent les relations commerciales les plus importantes et les plus étroites au monde », estimant que les Vingt-Sept auraient besoin d’une rallonge jusqu’à juillet pour faire avancer les discussions. « J’ai accepté cette extension – jusqu’au 9 juillet –, c’est mon privilège de le faire », a expliqué Donald Trump, sur son réseau social Truth, alors qu’il revenait d’un week-end dans son club de golf du New Jersey.

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