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Retour à la case départ. Quatre mois après les premières annonces de nouveaux droits de douane par Donald Trump, la politique commerciale des Etats-Unis demeure toujours aussi floue. Depuis une semaine, le président américain a envoyé une nouvelle salve de menaces.

Lire l’analyse | Article réservé à nos abonnés Droits de douane : comment Trump diversifie l’usage de ses menaces à des fins économiques, diplomatiques ou idéologiques

Lundi 14 juillet, il avait déjà expédié vingt-cinq lettres qui annoncent pour le 1er août des taux de 25 % d’imposition sur les importations venant du Japon, de la Corée du Sud, du Kazakhstan ou encore de la Tunisie ; 36 % sur le Cambodge et la Thaïlande, 40 % sur le Myanmar, 50 % sur le Brésil… En termes de volume commercial, les menaces les plus importantes visent le Canada (35 %), le Mexique (30 %) et l’Union européenne (30 %).

Il faut y ajouter des menaces orales d’imposer des « droits de douane secondaires » sur la Russie à 100 %. Au total, ce seraient des droits de douane équivalents ou supérieurs à ceux annoncés le 2 avril, « le jour de la libération ». Les négociations menées depuis cette date n’ont apparemment servi à rien.

« De moins en moins crédible »

« L’objectif de Donald Trump est de faire peur, mais c’est de moins en moins crédible », estime Thierry Mayer, professeur d’économie à Sciences Po et conseiller scientifique pour le Centre d’études prospectives et d’informations internationales. La réaction presque indifférente des marchés financiers européens, lundi 14 juillet, confirme cette impression : en France, le CAC 40 a perdu seulement 0,27 %, en Allemagne, le Dax 30 a reculé de 0,39 %.

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