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« La Suisse a perdu presque quatre mois, et pour l’industrie d’exportation, ça compte. Si le pays avait fait partie de l’Union européenne, il aurait vu ses marchandises taxées à 15 % dès fin juillet déjà, le même taux que celui obtenu par les Etats membres de l’UE », tonne un observateur de la diplomatie commerciale helvétique, après l’accord obtenu, vendredi 14 novembre, à Washington, par Guy Parmelin, ministre de l’économie.

Il met un terme à une période crispante pour l’économie suisse, dont l’excédent commercial avec les Etats-Unis avoisine les 40 milliards de dollars. C’est ce déséquilibre qui avait valu à la nation alpine un traitement spécial de l’administration Trump : la Suisse était de loin le pays européen le plus lourdement impacté, une claque magistrale qu’elle n’avait de surcroît pas anticipée, estimant que son vieux tropisme américain la préservait d’une mauvaise surprise.

Mais depuis le 7 août, et l’entrée en vigueur du taux punitif, pas un jour ne passait sans que les représentants des entreprises suisses les plus exposées sur le marché américain (producteurs de fromages, industriels du luxe et fabricants de machines de précision), inquiets des annulations de commandes, interpellent le Conseil fédéral sur sa passivité. Le gouvernement était accusé, au mieux de naïveté, au pire de manquer d’imagination ou de courage pour forcer le déblocage du dossier.

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