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Histoires Web jeudi, janvier 23
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Etrange abondance : les Etats-Unis se découvrent deux vice-présidents. L’un, J. D. Vance, occupe la fonction officielle et s’initie aux contraintes protocolaires induites par son rang. L’autre, Elon Musk, ne se contient plus, ébloui par sa propre importance et sa puissance, portant la confusion des genres à un niveau incomparable. Une règle familière du monde trumpiste se rappelle à tous : les hiérarchies informelles importent davantage que les organigrammes. Mais la pérennité de ce doublon semble incertaine.

Dans le choc visuel de l’investiture, commencé dès le 19 janvier par un meeting des partisans de Donald Trump à Washington, à la Capitol One Arena, le contraste entre les deux hommes ne pouvait être plus clair. J. D. Vance est demeuré largement silencieux, en dehors de quelques propos anodins lâchés ici ou là. Il n’a pas été convié à s’exprimer sur la scène de l’arène sportive, ni le 19 janvier ni le lendemain, après avoir lui aussi prêté serment au Capitole, juste avant le président.

« J. D. Vance a été extraordinaire, et il a une femme incroyable », a lancé Donald Trump, tout en cherchant du regard, dans les tribunes, où se trouvait son colistier. L’ancien sénateur de l’Ohio est apparu avec son épouse, Usha, et leurs enfants, en bon père de famille. Lors des bals officiels ou de la cérémonie à la cathédrale nationale, à Washington, mardi 21 janvier, il se trouvait aussi à deux pas de M. Trump. Agé de 40 ans, il sait que, en cas de décès du président, c’est lui qui deviendrait le commandant en chef de la première puissance du monde. Son effacement fait partie de sa fonction, mais il n’est pas définitif, d’autant que Donald Trump ne peut plus aspirer à un autre mandat.

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