L’immense majorité de la population israélienne soutient les frappes déclenchées le 13 juin, invoquant la menace nucléaire, mais aussi l’espoir d’une paix régionale à la suite d’une éventuelle chute du régime à Téhéran.
En Israël, malgré les dégâts et les morts, le soutien à la guerre contre l’Iran : « Je n’aime pas Nétanyahou mais il fait ce qu’il faut aujourd’hui »
Par Luc Bronner
Shoshi Arbuz a reçu l’alerte sur son téléphone quelques minutes avant l’explosion. Avec ses quatre enfants, son mari et leur chien, ils ont eu le temps de descendre dans l’abri sous le petit immeuble de quatre étages. Une pièce de quelques mètres carrés au sous-sol avec des chaises en plastique et une porte blindée. Lorsque le missile iranien est tombé à moins d’une centaine de mètres de là, jeudi matin, un peu après 7 heures, à Holon, dans la banlieue sud de Tel-Aviv, le sol a tremblé dans la cave transformée en abri. « Tout est devenu noir, l’abri s’est rempli de poussières », raconte l’employée municipale de 40 ans. L’immeuble en face, directement touché, a été partiellement détruit – une trentaine de personnes ont été secourues, dont deux blessés dans un état critique, selon le sergent-major, commandant des pompiers de la ville.