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On a souvent représenté, à tort, le trumpisme comme un isolationnisme. Si cette tendance existe dans une partie de la droite américaine, elle ne dit rien des ambitions territoriales que nourrit le président élu. Lors d’une nouvelle conférence de presse à West Palm Beach, en Floride, mardi 7 janvier, Donald Trump a réitéré l’idée d’une expansion américaine, qui validerait la promesse d’un « âge d’or » faite aux électeurs. Elle concernerait – dans un monde de fantasmes géopolitiques à ce stade – le canal de Panama, le Canada et le Groenland.

Tout commence par des doléances. L’Amérique serait victime de sa générosité, de sa naïveté. Le premier exemple en serait le canal de Panama. Donald Trump a, une nouvelle fois, longuement évoqué la construction pharaonique de cette œuvre, qui représenterait « plus de mille milliards de dollars au cours actuel » (966 milliards d’euros).

Le président élu a cité le nombre d’ouvriers morts de la malaria sur ce chantier – soit 38 000 – avant de dénoncer la décision du démocrate Jimmy Carter de transférer le contrôle du canal. « Nous ne l’avons pas donné à la Chine et ils en ont abusé », a-t-il dit, se plaignant des taxes sur les bateaux de commerce et les navires militaires américains.

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