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Histoires Web mercredi, mars 19
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Le matin même, le président américain, Donald Trump, avait fait un pas de plus dans la guerre commerciale, en imposant des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium. L’Union européenne (UE) avait répliqué avec ses taxes douanières, qui commenceront à s’appliquer en avril. Et pourtant, malgré ces secousses, il soufflait un léger vent d’optimisme sur le campus de l’université Goethe, à Francfort (Allemagne), mercredi 12 mars.

Il s’y tenait la grande conférence annuelle de l’Institut pour la stabilité monétaire et financière. Celle-ci réunit le gratin de la Banque centrale européenne (BCE), à commencer par sa présidente, Christine Lagarde. L’audience est composée d’économistes et de financiers. Ambiance cheveux gris, costumes-cravates et convictions pro-européennes bien ancrées. Tous regardent avec effarement les vitupérations de Donald Trump, ses annonces contradictoires et son soutien au président russe, Vladimir Poutine.

Mais ils en tirent un espoir, résumé par Klaus Adam, économiste à University College London et lui-même un ancien de la BCE : « La situation actuelle pourrait promouvoir la zone euro comme un refuge et l’aider à devenir une monnaie de réserve. » A savoir, une devise privilégiée par les banques centrales pour constituer leurs réserves, parce qu’elles ont confiance en elle. Depuis des décennies, ce rôle est principalement joué par le billet vert. Et si le président américain, en se mettant à dos la majorité de la planète, commençait à détricoter ce « privilège exorbitant » du dollar ?

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